
L'ÉPÉE
Son poids total est inférieur à 770 grammes.
Sa longueur totale maximum est de 110 cm.
La lame en acier est de section triangulaire et de longueur maximum de 90 cm, sa flexibilité est réglementée.
La coquille ronde est plus grande (diamètre de 13,5 cm) et profonde (entre 3 et 5,5 cm) que celle du fleuret et le passage de la lame peut être excentré.
La poignée a une longueur maximale de 20 cm et doit satisfaire à des conditions de forme, de revêtement, de gabarit.
A l'épée électrique, la lame est terminée par un bouton marqueur électrique devant repousser un poids de 750 grammes.
L'épée est une arme blanche, faite pour la main, avec une lame droite à deux fils de pointe. arme-epee
A l'épée, la surface valable est matérialisée par l'ensemble du corps, du bout des pieds jusqu'à la tête.
L'épéiste doit être capable de toucher son adversaire en utilisant des cibles restreintes comme la main, le pied que l'on nomme communément les « avancées ». Toucher aux avancées est difficile, ce qui oblige l'épéiste à être très précis. Le match peut durer pour obtenir quelques points, l'adversaire utilisant facilement la contre attaque ou la défensive pour toucher. Il est difficile de loger une attaque, il faut donc bien préparer ses actions et surtout être capable de deviner le jeu adverse.
Les actions destinées à toucher au corps demandent une grande capacité de vitesse d'exécution.
LE FLEURET
Son poids total est inférieur à 500 grammes.
Sa longueur totale maximum est de 110 cm.
La lame d'acier est de section quadrangulaire et de longueur maximum de 90 cm, sa flexibilité est réglementée, limitant la rigidité et la souplesse.
La coquille ronde doit avoir un diamètre compris entre 9,5 et 12 cm.
La poignée a une longueur maximale de 20 cm et doit satisfaire à des conditions de forme, de revêtement et gabarit.
Au fleuret électrique, la lame est terminée par un bouton marqueur électrique devant repousser un poids de 500 grammes.
Au fleuret non électrique, la lame est terminée par une « mouche » en plastique ou en caoutchouc.
Au fleuret, la surface valable est matérialisée par le torse, le dos et les épaules.
La surface valable exclut donc les membres et la tête. Le fleurettiste doit être capable de loger avec précision sa pointe face à un adversaire qui possède de nombreux moyens de défense ; avec son arme, action de parer ou en réalisant des esquives pour éviter la touche. Il peut aussi utiliser les retraites (action de reculer) pour se défendre. Cependant le fleurettiste a l'avantage de pouvoir profiter de la règle de convention qui peut lui donner la priorité grâce à l'action de l'attaque. Cette convention favorise le jeu offensif et permet au fleurettiste de pratiquer l'échange avec les armes.


LE SABRE
Son poids total est inférieur à 500 grammes. Sa longueur totale maximum est de 105 cm.
La lame en acier, de section à peu près triangulaire vers le talon, puis rectangulaire vers son bouton, et de longueur maximum de 88 cm, a une flexibilité également réglementée.
La coquille est maintenant pleine, extérieurement lisse. Elle présente une forme convexe continue se terminant par la capuce fixé au pommeau.
Au sabre non électrique, son extrémité est repliée sur elle-même pour former un bouton.
Au sabre, la surface valable est matérialisée par toute la partie du corps situé au dessus de la « ceinture », exception faite pour les mains.La surface valable exclut donc les membres inférieurs mais aussi les mains. La cible est facilement accessible grâce à la nature des cibles à atteindre et la manière de toucher (principalement avec le tranchant).
De plus, comme au fleuret, le sabreur possède la règle de la convention, ce qui accentue l'esprit d'un jeu très offensif. Le sabreur sera donc un escrimeur très explosif et exploitera très rapidement ses qualités de vitesse. Cependant il devra être capable de maîtriser cette vitesse (là dompter) pour éviter de proposer à son adversaire des cibles généreuses et facile à atteindre.
le SABRE LASER
Le Sabre Laser est composé d'une poignée en aluminium, usinée sans excroissance, et d'une lame en polycarbonate de 32 pouces.
Selon les modèles et les options (son, bluetooth...), son poids est d'environ 600g.
Sa longueur totale, de l’extrémité du pommeau à la pointe de la lame, est comprise entre 100 cm (inclus) à 110 cm (exclus).
Le tube en polycarbonate qui définit la lame est d'une épaisseur de 2mm d'épaisseur et est éclairée par une LED qui va de la sortie de la poignée jusqu’à l’extrémité de l’embout. Situé à l’extrémité de la lame, l’embout permet de fermer le tube, il doit être rond.
Du point de vue de l’équipement, il ressemble à ceux utilisés dans les autres disciplines du genre. Combinaison et masques sont de rigueur.
Les points obtenus sont différents selon la partie du corps qui a été touchée avec le sabre : 5 points pour le tronc ou la tête, 3 points pour les bras et les jambes, 1 point pour les mains
Le premier à atteindre 15 points gagne le match. Mais il doit le faire dans un temps imparti. En effet, si aucun des duellistes n’a atteint les 15 points en 3 minutes, c’est le participant avec le plus de points qui l’emporte.
Une autre règle existe : celle de la mort subite. Lorsque les deux duellistes ont atteint 10 points, le premier à toucher la tête ou le corps de son adversaire gagne.


L'Épée médiévale, la rapière et la dague
L’escrime artistique est une discipline en coopération entre deux partenaires ou plus qui réalisent une démonstration sur un espace scénique avec ou sans costumes. Des phrases d’armes sont enchainées par des mouvements inspirés de l’escrime ancienne européenne, afin de créer un tableau esthétique qui évoque une page de l’histoire ou de la littérature, théâtre, filmographie, où l’escrime est mise en valeur.
L’épée médiévale à une main et demie :
Arme emblématique du Moyen-âge du XIVème jusqu’au début XVIème, elle est conçue pour frapper surtout de taille. Elle est tenue de la main droite mais la main gauche peut se placer autour du pommeau pour augmenter la frappe et offrir un contrôle supplémentaire.
Son poids est autour de 1,2 kg pour une longueur entre 100 et 110cm. La protection de la main est assurée par des quillons, que l’on utilise aussi pour le contrôle du fer adverse.
La rapière et la dague :
Arme tenue à une main à la lame fine et longue caractéristique du XVIème au XVIIème, la rapière est conçue pour frapper d’estoc. Les premiers doigts se referment sur le ricasso pour améliorer la conduite de l’arme. En plus des quillons, la protection de la main est complétée par des anneaux, une coquille et un capuce.
Le poids d’un modèle d’entrainement est environ de 700g pour une longueur entre 100 et 110 cm.
A la rapière est souvent associée une dague dans l’autre main qui permet un éventail de techniques encore plus riche.
Le poids d’une dague d’entrainement est environ de 350g pour une longueur d’environ 50 cm.
LA TENUE
L'équipement et l'habillement doivent assurer le maximum de protection compatible avec la liberté de mouvement indispensable pour la pratique de l'escrime. Ils doivent en aucune façon risquer de gêner ou de blesser l'adversaire ou comporter aucune boucle ou ouverture dans laquelle puisse- sauf cas fortuit - s'engager la pointe adverse et ainsi la retenir ou la dévier. En fonction des catégories d'âges, le tissu de la tenue possède une qualité dont la norme de sécurité peut aller de 350N à 800N de résistance. La bavette du masque peut même être réalisée dans un tissu résistant à 1600N !
Comptez de 200€ à 300€ l'achat d'une tenue complète et du matériel.
La veste : à toutes les armes, la partie inférieure de la veste doit recouvrir le pantalon sur une hauteur d'au moins 10cm.
La sous-cuirasse : portée du côté du bras armé protège principalement le cou au -dessous de la bavette du masque, les deux creux sous et sus claviculaires ainsi que la région axillaire du bras armé.
Le port de la sous- cuirasse de protection est obligatoire.
Le gant : la manchette du gant doit recouvrir entièrement la moitié de l'avant bras armé du tireur pour éviter que la lame de l'adversaire puisse entrer de la manche de la veste.
Le pantalon : il doit être attaché et fixé au dessous des genoux
Les chaussettes : elles doivent recouvrir entièrement la jambe jusqu'en dessous du pantalon et être tenues de façon à ne pas pouvoir tomber.
Les chaussures : elles prévoient des renforcements sur les talons et la partie interne de la chaussure pour une bonne protection lors des déplacements, mouvements de gente et retours en garde.
Le masque, il est formé en treillis, d'une bavette et d'une attache à l'arrière du masque ainsi que d'une languette.
Le protège poitrine : il est obligatoire pour les femmes. (bustier)
